« Je suis libre »

Δ Elle a été l'étudiante d'Hannibal Lecter lorsqu'elle faisait encore ses études de psychologie.

Δ Elle enseigne à l'université de Georgetown, à Washington, mais vit en Virginie comme Will et donne parfois des conférences en tant qu'invitée à l'académie du FBI de Quantico, où il enseigne. Elle est par ailleurs souvent appelée à consulter certaines affaires du FBI.

Δ Elle a été approchée par Jack Crawford pour étudier Will et l'aider dans son travail, mais étant son amie, elle a refusé et a préféré le rediriger vers son ancien mentor, Hannibal Lecter, ce qui ne l'empêche pas de garder un œil sur l'agent spécial.

Δ Elle a participé au procès d'Abel Gideon, et a manqué devenir une de ses victimes après son évasion.

Δ Convaincue que Will est coupable des meurtres dont on l'accuse mais que le responsable est Jack Crawford pour l'avoir poussé au-delà de ses limites, elle essaie de lui venir en aide autant que possible après son incarcération. C'est d'ailleurs elle qui nourrit ses chiens en son absence.

Δ Cependant, lorsqu'elle découvre qu'il a tenté de faire tuer Hannibal par le biais de Matthew Brown, elle se défie de lui, horrifiée, tandis qu'elle se rapproche au contraire d'Hannibal, allant jusqu'à partager sa couche peu après les faits.

Δ Elle a adopté une chienne errante qu'elle a nommée Applesauce.

Δ Elle est bisexuelle.

« Je suis libre »

Δ Bedelia occupait la fonction de psychiatre jusqu'à ce qu'un grave incident cause son retrait du milieu ; cette dernière a effectivement subi l'attaque d'un patient durant une séance. Cette agression aurait pu lui coûter la vie si son assaillant ne s'était pas étouffé en avalant sa propre langue. Les circonstances demeurent particulièrement nébuleuses.

Δ Le patient en question était initialement celui du docteur Lecter, c'est sous sa recommandation qu'il trouva le cabinet de sa collègue. Hannibal entretient une fine connaissance des événements passés, jusqu'à effleurer certains détails. Cette implication pourrait s’apparenter à un écho de culpabilité mais le climat est tout autre. Bedelia s'avère méfiante, elle veut maintenir une distance raisonnable. Aussi, Lecter ne semble pas étranger à cette affaire. Il est fort possible qu'il en soit à l'origine. Que cela soit par curiosité ou par volonté de maintenir une prise sur la thérapeute. Or, Bedelia distingue cette menace.

Δ Bien que cette dernière possède une certaine force d'esprit elle apparaît affectée par cet épisode difficile. Sa retraite en est une preuve, son comportement tout en réserve en est une autre. Et si elle n'éprouve pas de culpabilité vis-à-vis de ses actes, elle déplore pourtant - en tant que psychiatre - le fait de n'avoir pu empêcher l'attaque.

Δ Lecter demeure son seul patient, Bedelia ne semblant guère pouvoir décliner cette demande. Leurs séances se déroulent à Baltimore dans la résidence de cette dernière. Et rapidement la thérapeute met le doigt sur l'obsession de son confrère envers l'agent spécial Will Graham.

Δ Plus les éléments s'imbriquent et plus Bedelia en a la certitude : Hannibal Lecter est dangereux. Lorsque Jack Crawford se rend à son domicile pour la consulter à ce propos,  elle se montre passablement évasive. Tout en laissant filtrer quelques pensées. Plus tard elle rend visite à un Will incarcéré et incriminé par tous, afin de lui confier qu'elle le croît. Bedelia sait. Beaucoup trop de choses. Et elle devient une sérieuse menace envers Lecter.

Δ A l'heure actuelle Hannibal semble avoir perdu sa trace, cette dernière ayant eu l'intelligence de disparaître pour se préserver.

« Je suis pris »

Δ Il est directeur de l'asile carcéral de Baltimore et est réputé pour collectionner les psychopathes, certainement dans l'espoir de tomber sur le cas qu'il saura réhabiliter et ainsi fera définitivement démarrer sa carrière et sa renommée.

Δ Parmi eux, Abel Gideon, qu'il pensait être le Chesapeake Ripper à tel point qu'il est parvenu à l'en convaincre également au travers de leurs séances de psychothérapie, ce qui lui a valu un retour de flammes sévère : après son évasion, Gideon l'a enlevé et l'a opéré en lui retirant nombre d'organes plus ou moins vitaux. Il a été sauvé à temps, mais cela n'a pas été sans conséquences sur sa santé : il ne peut plus manger de viande et marche désormais avec une canne.

Δ Il reçoit peu après au sein de son établissement Will Graham et prouve une fois de plus qu'il a parfois des méthodes peu éthiques, n'hésitant pas à enregistrer ses conversations à son insu dans le but d'en savoir plus sur Hannibal Lecter, qu'il soupçonne peu à peu d'être ce dont Will l'accuse vraiment.

Δ Sur sa demande et en échange d'un silence complet vis à vis d'Hannibal, il entame avec Will une thérapie vouée à l'aider à recouvrir la mémoire et convaincu qu'il dit la vérité, met la puce à l'oreille de Jack au sujet d'Hannibal, tout en s'efforçant autant que possible de se préserver de ce dernier.

Δ L'entreprise échoue lorsque Hannibal parvient à faire porter tous les soupçons sur lui, réussissant même à faire croire à Miriam Lass qu'il était son kidnappeur, ce qui la pousse à lui tirer dessus.

Δ Contre toute attente il survit cependant à la blessure et s'efforce de faire profil bas depuis.

« Je suis libre »

Δ Elle a eu une enfance simple, un parcours sans encombres : elle a toujours su qu'elle voulait aider les gens, et s'est lancée dans des études de médecine sans avoir à réellement y réfléchir tant cela tenait pour elle de l'évidence. A force de persévérance et de travail (merci les heures supplémentaires au fast food du coin pour financer les études et les nuits d'insomnie à réviser !), elle est parvenue à son but : devenir chirurgienne.

Δ Les débuts n'ont pas été faciles : très empathique, elle vivait terriblement mal le moindre échec même s'ils n'étaient pas dus à un quelconque manque d'habileté de sa part, mais au final ce sont ses réussites qui lui ont donné la force de continuer. Rien de tel que le témoignage plein de reconnaissance d'une personne qui aurait pu mourir sans elle pour lui rappeler qu'elle n'a pas le droit de refuser au monde ses talents en médecine.

Δ Derrière ses sourires affables et ses gestes attentionnés se cache cependant une femme blessée : fiancée à un homme qu'elle aimait sincèrement, elle est tombée enceinte de lui, mais a perdu le bébé après seulement quelques mois de grossesse. Brisée par cet incident, elle a elle-même mis fin à leur relation, ne pouvant voir en face le visage de celui qu'elle aimait malgré ses paroles réconfortantes. Elle a toujours le désir brûlant d'être mère, son regard s'attardant un peu trop longtemps sur celles qu'elle croise dans la rue, mais la peur de revivre ce qu'elle a traversé la hante et l'empêche d'avancer, et elle n'a jamais osé recontacter son ex.

« Je suis libre »

Δ A priori, Daniel est l'homme idéal. Il est beau, brillant, gentil et compréhensif. A l'hôpital où il exerce, nombreuses sont celles qui rêvent un jour de devenir Madame Daniel Frost. Surtout qu'avec cette attitude distante et cette aura de mystère, il a un charme certain.

Δ Oui, que ce soit pendant la pause déjeuner ou pendant son temps libre, Daniel est toujours seul. Personne ne lui connait ni ami ni petit(e) ami(e). Ses collègues pensent que c'est parce qu'il consacre sa vie entière à son travail, mais en réalité la raison de cette solitude est tout autre.

Δ Enfant, le père de Daniel était violent et les battait, sa mère et lui, avant de finalement partir avec une autre femme. Conscient d'avoir hérité de ses gênes, et sujets à d'impressionnantes crises de colère, il craint en permanence de reproduire le comportement de son géniteur. Pour éviter cela il a toujours empêché qui que ce soit de s'approcher trop près, se cachant le plus souvent derrière son engouement pour les études. Il a aussi pris l'habitude de pratiquer la boxe comme exutoire pour sa colère.

Δ Très intelligent et fasciné par les sciences de précision, il a choisi de devenir neurologue et continue de fuir le vrai problème. Il est bien conscient qu'un jour il devra mettre les choses à plat avec son père mais pour le moment il se contente de faire l'autruche et de se tenir aussi éloigné de lui que possible. Il a peur de ne pas pouvoir se retenir et de frapper cet homme qu'il hait tellement s'il se tenait face à lui.

« Je suis libre »

Δ Faith est une jeune infirmière remplie d'espoirs et d'attentes pour sa nouvelle vie. Généreuse, gentille, pleine de compassion et de douceur, elle est souvent comparée à un ange de miséricorde. Elle s'est juré de panser toutes les plaies qu'elle voyait, qu'elles soient physiques ou morales, et compte bien s'y tenir. Son problème est qu'elle ne sait pas lâcher prise et reste obstinée même quand elle sait ne pas pouvoir guérir la personne. C'est une fine observatrice qui voit facilement ce que les gens veulent cacher.

Δ L'ennui avec Faith, c'est aussi qu'elle est maladroite, et parfois à trop vouloir bien faire, on empire la situation. Et ça, elle l'a appris à ses dépends. Il lui est souvent arrivé de se retrouver dans une situation critique en voulant aider un animal blessé ou faire sourire un enfant malade. Sa bonne humeur et sa gentillesse sont appréciées à l'hôpital, mais la note que ses étourderies ont créées font aussi grincer quelques dents. A force de prêter de l'argent à ses amis ou de payer pour leurs pots cassés, elle est aussi très endettée, mais le cache pour ne pas inquiéter ses proches. Les plus mauvaises langues diront que ses actions ne sont peut-être pas si désintéressées...

Δ Faith sait très bien ce qu'on pense d'elle, que ce soit en bien ou en mal, mais elle ne s'est jamais découragée. Elle est bien consciente que le monde n'est pas idéal, et que quels que soient les efforts qu'elle fasse ou la gentillesse dont elle fasse preuve, elle ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Alors elle se contente d'aider ceux qui en ont le plus besoin et de faire de son mieux pour rendre l'hôpital plus agréable pour le personnel comme pour les patients.

Δ Elle est issue d'une famille banale et a grandi dans une banlieue très banale elle aussi. Elle s'entendait très bien avec sa famille et le seul fait notable de son enfance est qu'elle a régulièrement été la risée de ses camarades ou prise pour cible par des garnements qui voulaient lui faire une farce. Mais elle a toujours pu compter sur ses trois grands frères pour la défendre.