9. Hannibal and Will's reunion will be bittersweet, emphasis unexpectedly on sweet.

"There's a scene that is so touching, when they're finally reunited and able to have a conversation. Mads and Hugh and their friendship are such amazing assets to the show, and you see all of that. It's like 'It's really good to see you, but this is a terrible situation that we're in, and you're actually a terrible person, but I've found a way to forgive you in the way you forgive a shark for being a shark'."

« Je vous baptise Calamity Jane, l'héroïne des plaines. »

Jodelle Ferland

http://archiveofourown.org/series/60685

(aka la meilleur fic du monde okay)

tifa-ffvii

Plusieurs jours s’étaient écoulés, et la situation n’avait pas changé, n’avait pas donné la moindre indication que c’était même une possibilité. Et s’il devait être parfaitement honnête avec lui-même, Sam était partagé. Une partie de lui, partie qu’il s’efforçait d’ignorer, se surprenait à souhaiter que la situation ne change pas. Ce monde parallèle… c’était comme une seconde chance. Une occasion de tout reprendre à zéro, de laisser le passé derrière lui. Pas de surnaturel, pas de créatures malfaisantes, pas de marque de Caïn. Leurs problèmes étaient soudain réglés, et s’offrait pour la première fois à lui l’opportunité dont il avait toujours rêvé… celle de se construire une vie normale. Peut-être reprendre ses études de droit, tenter la carrière qui lui avait toujours été hors de portée. Il savait que Dean ne verrait pas les choses de son point de vue : cette réalité n’était pas la leur, et dans celle-ci, pas de chasse au surnaturel. Son frère était addict à beaucoup de choses : les femmes, l’alcool… mais aussi l’adrénaline. Tôt ou tard, le goût du danger le reprendrait. Pour le moment, être libéré de l’emprise de la marque était une compensation suffisante… mais pour combien de temps ? Ils n’avaient aucune idée de la façon dont quitter ce monde. Ils pouvaient re-disparaître du jour au lendemain, partir comme ils étaient venus sans pouvoir y faire quoique ce soit. Et d’une façon toute naturelle, presque sans s’en rendre compte, Sam avait déjà commencé à se créer des attaches, à s’ancrer dans ce monde qui n’était pas le sien. Il cherchait des façons de le quitter, se renseignant comme il pouvait avec les moyens limités qu’il avait ici en sa possession, oui, mais il avait également conscience de ne pas y mettre toute sa volonté, et ne pouvait s’empêcher de culpabiliser un peu. Dans son monde, les gens continuaient de mourir aux mains de démons, fantômes, vampires et autres créatures nuisibles. Et lui, ici… se surprenait à redouter le moment où il faudrait repartir. Songeant déjà aux possibilités auxquelles il devrait renoncer, aux personnes qu’il devrait abandonner. La perspective était terriblement douce amère. Sauver des vies ne signifiait pas toujours déterrer un cadavre pour le faire brûler. Parfois, il s’agissait d’un simple soutien, d’une présence. Ce qu’il tâchait d’être pour Elle Bishop.

C’était tout à fait par hasard, en chattant sur un forum sur le surnaturel, qu’il avait fait la connaissance d’Elle, comme lui projetée dans ce monde bien différent du sien. Le contact était immédiatement bien passé entre eux, mais rapidement Sam avait deviné une certaine fragilité chez la jeune femme, et en se renseignant quelque peu sur son histoire (il y avait quelque chose de franchement surréaliste dans le fait de s’informer sur une personne grâce à la fiche wikipédia de sa série, une série qui par ailleurs existait dans son propre monde, ce qui l’aidait quelque peu à comprendre l’effet que les habitants de celui-ci pouvaient ressentir en le voyant lui), il avait vite compris qu’elle n’avait pas eu la vie facile, et bien sûr, fidèle à lui-même, il n’avait pas pu s’empêcher de vouloir lui apporter son aide, se faisant une mission de la soutenir autant que possible. Sam avait toujours eu un faible pour les choses brisées… peut-être parce qu’il en faisait partie et qu’il avait besoin de croire que rien n’était totalement irréparable. Ils avaient passé des heures à discuter sur skype, de choses sérieuses, et d’autres beaucoup moins, et il avait pris l’habitude de fréquemment aller la voir sur son lieu de travail. S’assurer qu’elle allait bien, parce qu’il savait combien facile il était de mentir à travers un écran d’ordinateur. Lui apprendre à se pardonner, lui faire comprendre qu’elle aussi avait droit à une seconde chance, et qu’elle n’était pas définie par ce qu’on avait fait d’elle, qu’elle pouvait être plus que ça, choisir sa propre voie. Il sentait bien qu’elle ne le croyait pas ; mais n’était pas près à lâcher l’affaire pour autant. Il la comprenait, mieux qu’elle ne le pensait. Depuis aussi loin qu’il s’en souvenait, il avait toujours senti que quelque chose en lui n’allait pas. Bien avant de découvrir qu’il avait du sang de démon dans ses veines, il avait eu le sentiment que son âme était souillée, rendue impure par quelque chose en lui qu’il ne pouvait pas nommer, des ténèbres contre lesquelles il ne pouvait pas lutter. Et même après, lorsqu’il avait tenté de mettre cette noirceur au service d’une bonne cause, il n’avait fait qu’aggraver les choses. Cette crainte de n’être qu’un monstre avait éreinté son cœur un nombre incalculable de fois, et dans certains de ses cauchemars, il revoyait Dean prononcer ce mot en le regardant, et se réveillait toujours avec un poids dans l’estomac qui ne le quittait pas de la journée. Mais ce sang de démon ne définissait pas qui il était : seules ses actions en avait le pouvoir, et si c’était vrai pour lui, cela l’était aussi pour Elle.

Il ne s’était pas attendu au spectacle qui l’accueillit lorsqu’il franchit les portes du diner, et se figea un instant, évaluant la scène qui se déroulait sous ses yeux, calculant instinctivement ses possibilités d’intervention. Il était aisé de recomposer la scène, de deviner ce qui avait pu se passer, et son cœur se serra lorsqu’Elle releva la tête vers lui pour la saluer d’une façon toute naturelle, comme si la situation était parfaitement normale, et peut-être que pour elle, elle l’était. Il ne pouvait l’en blâmer. Des années d’instinct ne disparaissaient pas comme ça. Ils avaient voulu faire d’elle une arme, et une arme elle était devenue. Pour le moment, c’était moins pour le jeune homme qu’elle retenait que pour elle qu’il se préoccupait : le premier s’en sortirait un peu secoué et avec blessures assez superficielles, mais Sam avait l’intuition que cela lui serait plus bénéfique qu’autre chose sur le long terme, tandis que la seconde, à l’issue de la journée, serait un peu plus brisée, un peu plus loin du chemin de la rédemption et un peu plus proche d’un autre chemin que personne ne devrait jamais avoir à emprunter.

Ne réagissant pas à son ton faussement jovial, il s’avança dans sa direction avec une lenteur calculée, s’arrêtant à une distance respectable. Il ne voulait pas avoir à s’interposer. Il voulait lui laisser la possibilité de s’arrêter d’elle-même avant qu’il ne soit trop tard. C’était aussi une façon de lui montrer qu’il croyait en elle, qu’il croyait en sa capacité à faire ce qui était juste.

« Elle. »

Sa voix était maîtrisée, ferme mais pas dénuée de douceur, bien au contraire. Une façon de la ramener à lui, d’attirer son attention, une demande autant qu’un rappel. Il percevait la façon dont sa poitrine se soulevait avec exaltation, le sentiment de pouvoir qui pulsait dans ses veines malgré un contrôle parfait sur elle-même… ou peut-être pas si parfait que ça. Elle faisait ce qu’elle pensait être née pour faire, répondait à des instincts si profondément ancrés en elle que lui demander de lutter contre était aussi absurde que de demander à un prédateur de ne pas attaquer sa proie. Il comprenait parfaitement ce qu’elle ressentait, se souvenait du sentiment grisant qu’il ressentait lorsque le sang de démon coulait en lui, lorsque ses pouvoirs se réveillaient, et plus encore, lorsqu’il les exerçait ; la fureur et l’excitation, l’adrénaline. Il inspira profondément, ne quittant pas la jeune femme des yeux.

« Relâche-le, il a compris sa leçon. Tu ne mérites pas de t’imposer ça. »

Il ignora délibérément le regard à la fois furibond et incrédule que le jeune homme lui lança, le visage défiguré par la douleur et la peur, comme s’il ne parvenait à croire ce qu’il entendait, protestant d’un mouvement qui ne fit que resserrer un peu plus la prise qu’Elle avait sur lui. Nul doute qu’il n’avait pas beaucoup l’habitude de se retrouver dans cette situation. D’une voix encore plus douce, il ajouta :

« Ne fais rien que tu pourrais regretter. Tu vaux mieux que ça. »

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Plusieurs jours qu’il était coincé dans ce monde, et Sam n’était pas plus avancé qu’au premier. Aucune réponse, aucune explication, aucune solution. C’était à croire que son propre monde n’était en fait qu’un univers fictif dont il était issu. Dérangeante, cette pensée. Que tout ce qu’il avait vécu n’avait été que le fruit de l’imagination un peu trop débordante de quelques scénaristes qui n’avaient pas cru bon de lui écrire une vie un peu plus heureuse. Que tout ce qu’il avait vécu n’étaient que les quelques lignes d’un script destiné à divertir la populace américaine les mercredis soir devant la CW. Il ne savait pas quoi en penser. Se retrouver dans le peau de Jared Padalecki avait été troublant… rester dans la peau de Sam Winchester tout en découvrant que Jared Padalecki était un être humain à part entière, tout ce qu’il y avait de plus réel, qui le jouait, lui… c’était une autre affaire. Il ne savait quoi en penser, accumulant insomnies et migraines sur une situation qui semblait totalement aussi inexplicable qu’inextricable. Tout cela n’avait aucun sens. Nombre de personnages étaient dans la même situation, tous issus de séries télévisées ou de films, de sorte qu’il était possible de croiser cinq fois le même visage dans une journée, et de rencontrer cinq personnes entièrement différentes. C’était absurde. Mais cela soulevait une question ; si, comme pour Elle, les personnages morts pouvaient revenir… cela signifiait que peut-être, quelque part dans ce vaste monde se trouvaient Mary et John Winchester. Bobby Singer. Kevin Tran. Ellen et Jo Harvelle. Pamela Barnes. Madison. Sarah. …Jessica. Il ne pouvait s’autoriser à y croire, pour un nombre incalculable de raisons, et pourtant… c’était tentant. Et qu’en était-il des autres ? Ceux qui vivaient encore ? Castiel, Charlie, Garth ? Il n’avait encore retrouvé que Dean, même si son frère avait comme toujours été sa priorité et qu’il en restait terriblement reconnaissant au destin ou l’entité quelconque responsable de cette situation.

Décidant de s’aérer l’esprit, plutôt que de se diriger vers la bibliothèque de la ville pour y effectuer mille et une recherches infructueuses comme il en avait rapidement pris l’habitude, il prit la direction de Central Park. Un des rares endroits de New York qui l’avait toujours fait rêver et qu’il avait trop rarement eu l’occasion de voir en dépit de leurs nombreux voyages à travers le pays. A croire qu’esprits et autres démons n’étaient pas friands des grandes villes. Il ne pouvait pas les blâmer. Enfonçant ses mains dans les poches, l’air songeur, il erra sans but, marquant parfois des pauses pour apprécier le paysage autour de lui, le choc de verdure sur fond de gratte-ciels, comme un havre de paix au sein de cette folie furieuse qu’était New York City, bourdonnante de gens et de bruits.

Il croisa un groupe de jeunes filles qui gloussaient avec enthousiasme, l’une d’elle admirant ce qui semblait être une photo papier, et alors que celle-ci se tournait vers lui d’un air incertain, il se hâta le pas, peu désireux d’avoir à expliquer que non, il n’était pas Jared Padalecki, et parvint à marquer suffisamment de distance pour ne pas lui laisser la chance de s’attarder plus sur lui. Ce fut à cet instant qu’il aperçu une silhouette familière, un homme aux cheveux sombres et un regard bleu qui semblait plus perdu que jamais, vêtu d’un trench coat beige qu’il aurait reconnu n’importe où. Il l’aperçut à son tour, l’interpellant d’un air hésitant, et Sam se dirigea vers lui avec un large sourire, amusé en dépit de la situation. Il y avait de quoi s’y perdre. Etait-il Sam, ou Jared Padalecki, à moins que Jared Padalecki ne fût Sam, ce qui lui laissait… quoi, au juste ? Il ne savait plus vraiment.

« Cas ! C’est bien moi. Du moins, je crois que je suis moi. Ça devient difficile à déterminer avec toute cette histoire. »

Comme il l’avait fait avec Dean, il s’arrêta devant l’ange pour se pencha et lui donner une brève étreinte et un léger tapotement sur l’épaule, soulagé et heureux de retrouver un visage familier au milieu de tous ces habitants.

« Je ne savais pas si je te retrouverais ici également, mais je suis content de te revoir. Tout va bien ? »

Il marqua une pause, hésitant, mais il fallait qu’il pose la question, bien qu’il eût déjà une bonne idée de la réponse, surtout si, comme il le soupçonnait, l’ange avait perdu ses pouvoirs de la même façon que la Marque de Caïn s’était tue.

« Cas… est-ce que tu as une idée de ce qu’il s’est passé ? Une information, quelque chose ? »


(décidément,

On te pardonne vu l'heure, surtout que de mémoire, c'est toi qui a choisis le code x)

Will ce gif ! J'ai toujours su que Sam travaillait en secret pour L’Oréal


► Nom du personnage :
► Je partage ma cabine avec :
ou
► Je suis seul(e) dans ma cabine et je veux : le rester; un partenaire aléatoire; je me débrouille merci ! (effacer les mentions inutiles)

Oui hein. Moi aussi il me fait des choses ~

https://www.youtube.com/watch?v=MG_3yrZB2Ak

euh "il te fait des choses" ? C'est moi ou cette formulation est ambiguë ?

http://cdn.mangatown.com/store/manga/14397/002.0/compressed/cokitenemuru_ch.002_page_008.jpg?v=51392234731

C'est même pas ambigu du tout *va se chercher un slip de rechange*

i was so scared for sam here,and now I’m thinking of what would have happened if sam hadn't answered the phone,how they wouldn't have known what was going on with charlie, how easy it would have been to blame dean for not being able to save her,and how neither sam nor the fans would have done that,and it makes me even sadder/angier,spn,bitter sam girl

Quand je c/c mes tags pour un proofreading x)